Blog comestible pour gourmets et gourmands

Une recette réussie!

Pour en finir avec la pomme pas assez cuite baignant dans l'eau et dont la peau et le coeur viennent se coincer entre les dents. Parce que dans la pomme, ce n'est pas comme dans le cochon, tout n'est pas bon!

Idéal pour se consoler du travail à faire et de la grisaille les soirs de semaine en hiver.

LES POMMES AU FOUR

Pour 6 personnes:

-2kg de pommes toutes bêtes (c'est fou ce que ça peut se ratatiner à la cuisson...)

-30g de beurre

-60g de raisins de Corinthe

-100g de cassonade (ou de sucre blanc tout simplement si vous n'avez pas)

-canelle en poudre

(pour une version light on peut supprimer le beurre et la cassonade mais c'est quand même incomparablement moins bon et régressif)

Faites préchauffer votre four à 210°C (th 7).

Commencez par couper les pommes en quartier, épluchez et épépinez-les comme si vous alliez les manger crues.

Tapissez ensuite le fond d'un moule à gratin avec les raisins de Corinthe et disposez-y les quartiers de pomme en les faisant se chevaucher (on ne doit plus pouvoir ajouter un seul morceau de pomme une fois le moule rempli, sinon elles vont se dessècher après avoir réduit).

Disposez des petits morceaux de beurre de manière régulière sur les pommes puis soupoudrez de cassonade et de canelle.

Faites cuire au moins 1h en recouvrant d'une feuille de papier aluminium la première demi-heure. Les pommes doivent être fondantes et légèrement caramélisées.

Servez tiède avec une boule de vanille et/ou une cuiller de crème fraîche et des spéculoos.

Succès assuré!

Puisqu'il faut bien à début à toute chose, je vais commencer par...une recette râtée. Et pas n'importe laquelle de surcroît: celle du gâteau de Savoie. Shame on me... Après en avoir mangé toute mon enfance chez ma grand-mère, voilà que je le râte. Ma moitié savoiarde ne m'aura pas aidé sur ce coup...

Mais bon, voyons ce que ce qu'on peut tirer comme leçons de ce mauvais essai, car pourquoi ne pas présenter les faux-pas sur les blogs culinaires? Après tout, personne n'est parfait et c'est bien en tirant des leçons de ses erreurs que l'on progresse.

Pour commencer, présentation de la chose:

A première vue, ils n'avaient pas une trop mauvaise tête...
Mais il ne faut pas se fier aux apparences, d'ailleurs mes amies ne s'y sont pas trompé et ils ne sont pas partis...

Décryptage de l'échec:

-Erreur #1: être allée chercher une recette encore jamais testée à la maison (coupable:"Gâteaux de Mamie" éditions Marabout) alors que j'en avais une de source sûre et fiable sous la main... Je ne vous livrerai donc pas la recette puisqu'elle ne contenait pas assez_je le sais maintenant..._d'épaissisant (maïzena, farine, fécule)--->ça colle, et trop de jaune d'oeuf--->d'où la couleur inhabituelle.

-Erreur #2: avoir utilisé des moules en silicone de petite taille. J'ai ainsi appris qu'il existait une sorte de gâteau qui adhérait au silicone: le gâteau de Savoie! Incroyable mais vrai, ça collait! Peut-être trop moelleux, peut-être pas assez cuit, bref, rien ne vaut le bon vieux moule à manquer en métal...

-Erreur #3: avoir attendu pour mettre les gâteaux au four, même si c'était indépendant de ma volonté (ils n'ont pas fait le poids contre la pastilla à réchauffer...). Surtout ne jamais attendre pour faire cuire des gâteaux une fois la pâte versée dans les moules, spécialement si la pâte contient des blancs battus en neige! Résultat: les blancs remontent à la surface, les jaunes retombent, on obtient une mousse pas cuite sur le dessus et un couche jaune-verte hyper-protéinée et caoutchouteuse sur le dessous... miam!

Donc, pour la prochaine fois je prendrai la bonne recette de grand-mère avec une croûte en sucre et j'utiliserai un vrai moule pour gâteau de Savoie, c'est promis!

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Bienvenue sur mon nouveau blog!(nouveau parce que ancien ici, enfin, rien à voir)

Pour résumer la génèse de celui-ci je dirais qu'une année intensive de cours, assortie de 2 mois de claustration due à des révisions de français, puis à une mononucléose infectieuse ont fait germé en moi un intérêt grandissant pour la gastronomie (cela constituant un cas de psychopathologie intéressant à étudier).

Et voilà que moi qui n'avait jamais dépassé le stade du gâteau au chocolat_d'ailleurs grande adepte de la version "express 5 min au micro-ondes"_moi qui était prète à tenter l'activia coco dans le gâteau au yaourt en cas de pénurie de danone nature, moi qui n'avais jamais cuisiné que pour confectionner un gâteau bourratif en dernière minute avant de me rendre à une soirée, je me retrouve à mettre le nez dans les tambouilles de tout le monde, à faire mon propre cahier de recettes telle mamie Popotte, à soutirer celles des autres pour l'enrichir, à passer des heures à lire assise en tailleur au rayon culinaire de Decitre, à faire ma pâte à tarte moi-même et à dévorer les articles des blogs culinaires. A un tel point que ma mère m'a finalement récemment dit que "si je voulais changer de projet professionnel et abandonner la mode pour les fourneaux, elle ne serait pas contre". Est-ce grave Docteur?

(veuillez m'excuser si mes phrases ont parfois tendance à atteindre des longueurs proustiennes, c'est l'émotion ^^')

A priori non, je suis simplement une grande gourmande curieuse qui aime mettre la main à la pâte et qui veut faire partager ses expériences culinaires et ses meilleures recettes.

Voilà pour les présentations, bonne visite à tous et n'hésitez pas à laisser vos suggestions, commentaires, réactions, etc...

A bientôt!